La Nuit des idées - Musée McCord Stewart
en

Table ronde au musée et en ligne

24 avril | 18 h

La Nuit des idées

Activité gratuite au Musée et en ligne | Réservation obligatoire

Franchir les lignes de faille : Regards croisés sur la création artistique extraoccidentale

Rejoignez-nous pour une soirée d’exploration, de réflexion et de discussion au carrefour de la création artistique contemporaine.

Chaque année, La Nuit des idées propose aux lieux culturels participants d’imaginer une programmation – qui résonnera et se déclinera dans de nombreux domaines – autour d’un même thème. En 2024, « Lignes de faille » est une invitation à s’interroger sur l’instabilité, les incompréhensions et les fractures qui traversent nos sociétés.

Lors de cette soirée d’échanges, artistes ainsi que chercheuses et chercheurs de divers horizons discuteront de la manière dont la création artistique extraoccidentale contemporaine transcende les traumatismes individuels et collectifs, répare les mémoires blessées et contribue à franchir les lignes de faille.

La table ronde offrira un regard croisé sur l’évolution des formes d’art, leur réappropriation et leur projection vers l’avenir. De l’exploration des nouvelles formes d’expression à la réflexion sur l’impact social de l’art, cette soirée promet des échanges stimulants et des perspectives inspirantes.

Événement organisé en collaboration avec le Consulat général de France à Québec.

Panélistes

  • Moridja Kitenge Banza, artiste
  • Nicolas Renaud, artiste visuel, cinéaste et professeur en Études autochtones à l’Université Concordia
  • Keywa Henri, artiste pluridisciplinaire et auteur·trice
  • Jean-Philippe Uzel, professeur d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal   

Modératrice : Marie-Laure Josselin, journaliste-Reporter spécialisée pour Espaces autochtones Radio-Canada

Programme

18 h à 19 h 30 Table ronde
19 h 30 à 21 h

Informations pratiques

Activité gratuite, en français, présentée le mercredi 24 avril à 18 h.
L’événement aura lieu au Musée et en ligne.
Choisissez votre mode de participation et inscrivez-vous dès maintenant!

En salle

  • Tarif : gratuit | Places limitées, réservation obligatoire.
  • Lieu : Théâtre J. Armand Bombardier du Musée

En ligne

Biographies

Moridja Kitenge Banza

Moridja Kitenge Banza est un artiste canadien d’origine congolaise né en 1980 à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Il est diplômé de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole ainsi que de la faculté des Sciences humaines et sociales de l’Université de La Rochelle. En 2010, il a reçu le 1erprix de La Biennale de l’Art africain contemporain(Dak’Art) pour la vidéo Hymne à nous et son installation De 1848 à nos jours, ainsi que le prix Sobey pour les arts en 2020. Le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le muséeMcMichael et la Fondation PHI pour l’art contemporain ont présenté des expositions solo de l’artiste. Le Musée d’art de Joliette présentera une exposition individuelle de Kitenge Banza en 2024. On compte des œuvres de l’artiste notamment dans les collections du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de l’Ontario, ainsi que dans de nombreuses collections institutionnelles.  

Nicolas Renaud

Nicolas Renaud est un artiste visuel et cinéaste vivant à Montréal. Depuis la fin des années 1990, il crée des installations, des films expérimentaux et des documentaires présentés au Canada, aux États-Unis et en Europe. Le film La Nouvelle Rupert (Brave New River) lui a valu le Prix du cinéaste canadien émergent pour un premier long métrage documentaire canadien au festival Hot Docs 2013, à Toronto. Il est également professeur adjoint en Études autochtones à l’Université Concordia, où ses champs de recherche et d’enseignement portent sur les pensées écologistes autochtones, les cultures iroquoiennes, les wampums ainsi que les relations entre la société québécoise et les peuples autochtones. D’origine mixte (québécoise et autochtone), il est membre de la Première Nation huronne-wendat de Wendake.

Keywa Henri

Keywa Henri, né·e à Kaulu (Kourou) en Guyane française, est de nationalité française et brésilienne. Premier·ère artiste Kalin’a Tɨlewuyu (peuple autochtone de Guyane française) à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Keywa obtient son diplôme en 2022. Iel développe sa pratique en s’investissant dans le champ de l’animation, tout en élaborant une pensée autour des existences et des histoires des peuples originels d’Abya Yala (Amériques). Lauréat·e du programme de résidence artistique ONDES 2023 proposé par la Cité internationale des arts à Paris, iel a également travaillé dans la mode et le cinéma. Keywa tisse une réflexion esthétique, identitaire, sociale et politique en articulant une mise en perspective autochtone et décoloniale qui œuvre pour une autonomisation autochtone.

Jean-Philippe Uzel

Jean-Philippe Uzel est professeur d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur du GRIAAC/CIÉRA Montréal, un groupe de recherche interdisciplinaire consacré aux études autochtones. Son champ d’expertise porte sur l’histoire et la théorie de l’art moderne et contemporain, et plus particulièrement sur les rapports entre l’art et la politique. C’est sous cet angle qu’il s’intéresse depuis 25 ans à l’art contemporain autochtone d’Amérique du Nord. Il a récemment piloté la réalisation du MOOC (cours en ligne ouvert à tous) Ohtehra’, l’art autochtone aujourd’hui qui est le fruit d’un partenariat entre l’UQAM et le Musée des beaux-arts de Montréal (le MOOC est offert sur la plateforme FUN-France Université Numérique jusqu’en novembre 2024). Il participe également aux travaux de l’équipe de recherche internationale Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art. Il a publié ces dernières années plusieurs articles sur l’appropriation culturelle dans des revues canadiennes et françaises et prépare un ouvrage sur cette question à paraître en 2025.

Marie-Laure Josselin

Nomade, la journaliste Marie-Laure Josselin aime parcourir le monde et rencontrer les gens. Elle a étudié à l’Université Laval en communication-journalisme et a fait un master en journalisme international. Après avoir vécu en Belgique, en Polynésie et au Canada, cette Française d’origine s’est dirigée à Dakar, où elle a travaillé pour différents médias français, suisses, belges et canadiens pendant près de huit ans. En 2010, elle s’est installée au Québec et a travaillé pour Radio-Canada et plusieurs médias en Europe. Elle a ainsi couvert différents sujets, avec un fort intérêt pour les questions autochtones. En 2020, elle a été nommée reporter spécialisée pour Espaces autochtones de Radio-Canada. Depuis, elle travaille uniquement sur les questions et les communautés autochtones. Son micro l’a menée dans plusieurs pays à la rencontre des gens – de la figure politique au pêcheur, en passant par l’artiste et la personne amoureuse de son territoire – qui lui ont raconté leur histoire.

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